L’immunité collective est-elle atteinte en France ?
Pour que l’épidémie à Covid 19 s’arrête, il faut atteindre l’immunité collective estimée entre 70% et 80% de la population, soit 47 à 64 millions de français.
Le 29/09/2021, 50,28 millions de français (75%) ont reçu une première dose de vaccin anti-covid et 48,53 millions de français (72%) ont reçu 2 doses.
Aux 50 millions de français immunisés par la vaccination, on pourrait rajouter les 14 millions de français immunisés par la contamination selon l’institut Pasteur (5,7 millions testé positifs par RT-PCR et les asymptomatiques qui ne se sont pas fait testés). Mais pour compliquer les choses, une partie des Français contaminés a été vaccinée (1 dose pour ceux qui avaient un test PCR positif, 2 doses pour ceux qui ne connaissaient pas leur contamination).
Nous sommes proches de l’immunité collective, l’épidémie a fortement diminué (moins de 5000 nouveaux cas pour 100 000 habitants), mais on constate de plus en plus de contamination chez les personnes vaccinées en raison de la perte d’efficacité des vaccins.
Pour le Corminaty (Pfizer) la protection, après 2 doses, passe de 95% à 40% au bout de 6 mois, ce qui oblige à une 3ième dose pour les plus fragiles.
Une étude israelienne* concluent que l’immunité naturelle confère une protection plus forte et plus durable contre l’infection avec moins de symptôme grave et moins d’hospitalisation liées au variant Delta du SARS-CoV-2, par rapport à l’immunité induite par un schéma vaccinal à 2 doses de vaccin à ARNm de Pfizer/BioNTech. Les personnes ayant été infectées et ayant reçu une dose de vaccin gagnent une protection supplémentaire contre le variant Delta.
* Gazit S et al. Comparing SARS-CoV-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: reinfection versus breakthrough infections.
Se pose alors la question du port du masque lorsque l’on est vacciné !
En effet, une fois vacciné on est protégé contre le Covid, les variants et la transmission est négligeable.
Environ 10% des personnes vaccinées peuvent se contaminer avec le Covid (test PCR positif), mais elles ne développent pas de formes graves.
Les variants sont plus contagieux (notamment le variant delta) mais ils ne provoquent pas plus de formes graves (pas plus d’hospitalisation).
Les autorités ne sont pas claires sur ce sujet et maintiennent le port du masque pour tout le monde par mesure de précaution…
Sur quels critères reposent leurs décisions (sanitaire, politique, judiciaire…) ?
Le taux de mortalité, lié au Covid 19, des plus de 70 ans est supérieur à 40%, mais 80% de cette population a reçu une dose et 70% 2 doses. On peut donc considérer que la mortalité de cette population va continuer à baisser.
Dans la tanche 55 à 69 ans, le taux de mortalité est de 3 % et le taux de vaccination est de 70%.
Dans les tranches d’âge inférieures, le taux de mortalité chute de manière importante pour atteindre 0.01% chez les moins de 20 ans. Ils vont continuer à se contaminer, mais avec des formes non graves et au final s’immunise…
La question du bénéfice/risque de la vaccination anti-covid, pour les moins de 20 ans se pose…
Certes les risques liés à la vaccination avec les vaccins à ARN messager sont faibles, mais ils existent (notamment les myocardites, 1 cas pour 300 000 vaccinés, mais pas de décès). Cette question éthique fait débat au sein du monde médical et il n’y a pas de consensus.
Le CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) considère que de façon globale « le bénéfice individuel direct de la vaccination pour les enfants et les adolescents est très limité en termes de risque liés à l’infection » et il s’interroge encore sur la logique éthique à l’œuvre. « Sachant qu’un nombre significatif d’adultes, dont des personnes présentant des comorbidités, ne procèderont pas à la vaccination, est-il éthique de faire porter aux mineurs la responsabilité, en termes de bénéfice collectif, du refus de vaccination d’une partie de la population adulte ? (…) La pression de la société ne va-t-elle pas implicitement obliger les adolescents à accepter la vaccination ? »
Compte tenu des résultats de l’étude Israélienne, est-il justifié de vacciner les jeunes ?
Le Covid 19 (même le variant delta) ne provoque pas de forme grave chez les jeunes, sauf exception, pourquoi les vacciner avec des vaccins à ARN, certes efficaces mais dont la protection chute rapidement, alors que l’immunité par la contamination apporte une protection plus importante et durable ?
Le bénéfice /risque n’est donc pas en faveur de la vaccination des jeunes.
Pour les soignants, il est évident qu’ils doivent tous être vaccinés contre le covid pour éviter de transmettre la maladie aux patients, tous refus est une faute professionnelle, selon moi.
Est-on contagieux après la vaccination anti-covid ? Non, transmission négligeable
Le Haut Conseil de Santé publique (HCSP) a précisé la stratégie à appliquer pour les personnes identifiées comme cas contact, mais vaccinées. D’une manière générale, si le schéma vaccinal est complet, en l’absence de symptômes, l’isolement n’est pas nécessaire. En cas de symptômes, le patient est aussi contagieux que les non vaccinés et il doit se confiner 7 jours
Encore une fois, la vaccination des jeunes n’empêche pas la contamination et la protection n’est pas pérenne alors que l’immunité par la contamination est plus protectrice : faut-il avoir peur de la contamination quand on est jeune et en bonne santé ?